Caméra surveillance extérieure connectée
La petite caméra filme le temps
Le lilas vaniteux écrasait ses tâches lie-de-vin sur le porche en pierre, par endroit décrépi, de la vieille maison. Il embaumait l’air de son parfum tenace. Rien ne semblait pouvoir lui interdire d’étaler, aux vues et aux sues, sa supériorité. Ainsi, quiconque se serait aventuré à franchir cet obstacle floral, aurait certainement aperçu-posée à l’arrière dans un jardin vert de gris et pourpre, planté de palmiers et d’oliviers-une serre délicieuse d’architecture rococo.
Bien au-dessus de ce décor, le soleil triomphait dans le bleu insoutenable d’un ciel qui faisait mal aux yeux.
L’air était agité d’une brise légère ; pourtant un coup de vent plus affirmé ouvrit la porte mal refermée de la serre. Il révéla alors comme un secret bien gardé, un paisible salon. Ce dernier était constitué de bric et de broc, par de vieux fauteuils en rotin et quelques meubles aux coloris incertains, sur lesquels étaient étalés plus que posés, des châles élimés aux motifs indiens. La nostalgie et la douceur du décor donnait à la fois envie de pleurer et de s’enchanter. Pas âme qui vive, pas une voix. Pourtant des yeux ou plutôt un oeil, veillait.
Une petite caméra Yatwin d’intérieur était posée, comme un détail anachronique, dans la pièce où le temps semblait s’être arrêté. Elle regardait, elle observait, elle captait, tout ce qui passait et se passait à 350e dans son environnement. Elle était le témoin fidèle et la mémoire infaillible du moindre mouvement généré autour d’elle, vivant sa propre vie, tournant son propre film.
Bien loin des humains qui l’avaient placée là afin de surveiller l’entrée de leur maison, la caméra voyait. Que voyait-elle au juste ? Quelles étaient ces silhouettes légères et volatiles, vêtues de robes longues ou portant des chapeaux haut-de-forme ? Quels étaient ces bambins jouant au cerceau, ces jolies demoiselles en rubans et dentelles ? Quelles scènes d’autrefois se rejouaient là, encore et encore sous le regard robotisé ?
Et la caméra tournait. La caméra tournait, comme tournent les jours, imprégnant son oeil technologique de souvenirs ne lui appartenant pas, mais qu’elle faisait siens sous le sceau du mystère. Elle percevait ce que personne en ce monde n’était capable de deviner, et encore moins d’enregistrer : l’empreinte du passé. La petite caméra connectée déchirait le voile imperceptible des jours révolus à jamais, elle remontait le temps.
La pièce changeait de décor, les saisons se succédaient à la vitesse grand V, les gens naissaient, grandissaient, vieillissaient, l’histoire de la vie déployait ses rires et ses larmes. Pourtant rien ne pouvait la faire changer d’avis, obstinément la petite caméra enregistrait le moindre détail et son cœur de machine en était tout palpitant. Pourquoi fallait-il que les enfants joyeux deviennent ces vieillards blanchis ? Pourquoi l’odeur crémeuse de la glycine disparaissait-elle dans les fins d’été ?
Les fantômes qui envahissaient la pièce et sa mémoire ne laissaient que des esquisses imperceptibles, les ombres blanches disparaissaient comme des traces de pas, sur les chemins mouillés.
Nul ne fut jamais témoin de ce que vivait la petite caméra, tous ignorèrent et pour toujours que ce regard d’acier pouvait avoir des larmes. Qu’il était capable d’empathie pour les pauvres drames humains, ou bien d’allégresse, face à la douceur véritable des moments partagés.
Auteure : Sophie
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