Poncho femme laine mélangée
Il faisait une chaleur à crever dans la chaufferie. Les boules de suie (elles sont au moins une centaine), chargés de ravitailler en charbon commençaient à fatiguer. Le vieux grand-père, avec ses lunettes rondes et sa moustache à l’anglaise donnait des ordres à tout va sans se soucier de la révolte qui menaçait d’éclater.
Le vieux ordonnait, criait et virait au rouge face à l’indifférence de ses petites créatures qu’il a formées. Il ne faisait pas cela parce qu’il avait peur que le travail ne soit pas fait. En réalité, ces boules de suies allaient disparaître si elles ne travaillaient pas et ce centenaire aux allures de père noël s’était attaché à leurs compagnies.
C’est dans ce joyeux tintamarre qu’elle débarqua un beau jour. Dissemblable entre tous, parce que dans ce monde où les fantômes et les esprits régnaient en maîtres, elle était la seule humaine et surtout par cette cape grise qu’elle portait sur les épaules.
Comment elle avait fait pour venir dans ce monde ? Nul ne le savait ! La seule certitude, c’était qu’elle était vivante dans le monde des morts. Et le plus surprenant, c’est qu’elle disait vouloir du travail et rester. Quelle idée ! Chaque être qui rodait aux alentours aurait donné n’importe quoi pour pouvoir respirer à nouveau. Pour avoir une enveloppe corporelle, goûter aux plaisirs de la « vie » et s’échapper de cette existence morne que donnait la mort.
Quelle sotte et vilaine fille ! Ne savait-elle pas que ce qu’elle avait était précieux ? Mais elle répétait inlassablement qu’elle voulait du travail et qu’elle ne partirait pas. Je sentais que cela ne collait pas. Qui voudrait rester ici lorsque la terre et ses mille vices nous ouvraient grands leurs bras ? Non ! Cela n’était pas normal. Elle était vivante dans un monde de vain supplice, et elle allait rester en connaissance de cause !
Elle commençait réellement à agacer le grand-père qui ne manquait pas de virer au rouge vermillon. Soit ! Elle a eu le travail. Elle était à présent l’assistante du vieux et l’aidait dans la tâche qui l’incombait.
C’était il y a quatre ans et elle est toujours ici. Et on est devenu proche. Je peux dire maintenant que sa ténacité était vraiment incroyable et j’étais admirative devant sa détermination. Elle m’a expliqué un jour que la cape qu’elle portait se nommait en fait « Poncho », qu’elle était faite en laine et que c’est sa mamie qui l’avait fait pour elle.
Elle m’expliqua également que la raison pour laquelle elle ne l’enlevait jamais, malgré la chaleur infernale de la chaufferie, était une promesse faite à sa grand-mère. Elle lui avait juré que jamais cette étoffe ne quitterait ses épaules. Et qu’elle était venue aux enfers pour retrouver cette dernière. Malheureusement pour elle, si on peut entrer facilement dans ce lieu, pour en sortir, c’est une autre histoire. Et sa grand-mère était, depuis longtemps parti vers un monde meilleur, selon ses recherches. Elle est piégée ici ! Mais moi, qui suis-je pour la juger ? Après tout, je ne suis qu’une suie que le vent pourrait facilement détruire.
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